Boar Prod : le studio branché sur le réseau

27/10/2021

L'histoire du studio Boar Production de St Python serait un bel exemple des opportunités offertes par le réseau des artistes du grand valenciennois. Le parcours de son fondateur, Simon Beudin, reflète la force de compétences, prêtes à s'entraider et former tous ceux qui s'en donnent la peine. Tout cela, l'ingénieur son en a conscience, et propose à son tour un coup de pouce à ceux qui auraient besoin de son expérience.

Simon Beudin est rentré pour la première fois dans un studio d'enregistrement au collège, lorsqu'il était batteur dans son groupe de l'époque. Et de là, une première rencontre décisive, celle avec France Ledieu, connue notamment pour son travail de régisseur à l'espace Athéna de Saint Saulve. C'est en gardant ce premier contact que Simon a pu décrocher son premier stage. Un double bénéfice pour celui qui était élève de Fabien Ménart (Irresponsable studio) au Campus des Musiques Actuelles, il perfectionna son apprentissage auprès du regretté Fred Driwa à Rosult. « Et c'est là que je me suis pris de passion pour le métier », ce que l'on comprend assez bien lorsqu'on a comme mentors le trio Ledieu-Driwa-Ménart. Trois noms qui comptent auprès des musiciens de l'arrondissement valenciennois.

Son expérience, Simon Beudin, l'a acquise sur le terrain : « j'ai fait des prestations pour les Agités du Mélange, lors des Inside au Tandem ». Il admet que cette chance lui a ouvert un carnet d'adresse professionnel et amical, « le réseau V.A. », comme il le dit. De sa rencontre avec Captain Boogy, qui l'a présenté à Tante Adèle et la Famille, un cheminement qui l'amène aujourd'hui à travailler sur le prochain album du groupe en kilt et au Maroilles partagé. Une fois de plus, un beau passage de bâton quand on sait que le dernier album de TAF est sorti des studios Driwa.  

Depuis 3 ans que Boar Production est actif, déjà de beaux noms de représentants de la musique locale ont enregistré leur disque dans ses murs, on citera entre autres Keystone, 432 Band, Poster ou plus récemment GMO3. Parmi les chantiers en cours, Simon nous confie que la chanteuse Jil Caplan découvre la ruralité de St Python pour son nouveau projet. D'ailleurs, la localisation du studio est pour son propriétaire un véritable plus : « je suis à quasiment mi-chemin entre Valenciennes et Cambrai, c'est la campagne avec la ville à proximité. Et ça, les artistes y sont très sensibles, le cadre fait beaucoup sur le travail ».

Quand il n'est pas en studio, Simon garde une affection particulière pour la gestion du son sur scène. Il en garde deux souvenirs précieux, celui de « Panser ma vie » à l'Imaginaire qui racontait le parcours de survivants des attentats du Bataclan, et dans un autre registre la première partie de Skip the Use avec le groupe lillois Efyx. L'ingénieur voit son travail comme un apprentissage permanent au service des artistes : « je viens du rock à la base, là je découvre différents styles qui me poussent vers une perpétuelle recherche ».

Et quand Simon n'est pas derrière sa console pour Boar Prod, il prend la casquette de l'associatif avec le Terrier des arts. Une collaboration où il a sollicité ses parents, « qui découvrent avec joie tout un univers de musiciens ». Avec cette association, Simon compte rendre la pareille : « je veux reproduire les conseils que j'ai reçu avec de jeunes groupes, et ainsi mettre à profit ce réseau que j'ai intégré ». Avec le Terrier des arts, c'est des concerts et organisations d'événements qui profitent à St Python et son environnement rural, « une façon de m'impliquer dans la vie locale ». Ainsi le concert de GMO3 de ce 30 novembre à la salle des fêtes de sa commune est une illustration parfaite de cet engagement.

Avec des prochaines sorties comme celle de Tante Adèle et la Famille, le sympathique sanglier qui donne le nom à Boar Production rodera encore dans les futures pages de Valexplorer. Et surtout de gros projets sont en chantier, dont nous vous ferons écho en temps voulu.

X.V.


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