Le monde, d'après L'Atypic

13/10/2021

Voilà déjà quatre ans que l'Atypic a ouvert ses portes. Un lieu qui a vite été approprié par les valenciennois amateurs de convivialité, et qui su s'intégrer dans le microcosme des bars de l'Athènes du Nord. Avec la reprise des concerts, Patrick Lethien nous a accueilli dans son établissement pour en parler, avec toujours ce thème récurrent, l'amour avec un grand A.

Si vous ne le connaissez pas, imaginez ce lieu valenciennois, où la carte est espagnole et les commandes sont prises avec un accent néerlandais. Un mélange unique qui justifie le nom de l'Atypic. L'établissement de la rue de la digue a débuté son activité en octobre 2017, et depuis il a su trouver sa place dans l'offre des bars de Valenciennes. Pour preuve, Patrick est fier de sa décoration où on retrouve les fameuses lampes de Manu du Camel à Léon. Et quand il parle des projets à venir, c'est Joffrey Dusol et son Coyote Café qui sont mentionnés avec une future collaboration entre son bar et le restaurant, sous la forme de soirées tapas. Des passerelles qui en disent beaucoup sur la cohésion des commerçants près de chez vous.

Car les tapas sont bien l'élément central de la vie de l'Atypic, et Patrick souligne un fait : « tout le monde ne sait pas ce que sont des tapas. C'est juste des petites portions pour plusieurs, c'est ça le partage ». La carte vous fera traverser les Pyrénées sans tromper sur la marchandise, en effet le bar bénéficie du savoir-faire d'un chef espagnol en la personne de Carlos Rodriguez. Derrière le comptoir et aux côtés du gérant on retrouve son épouse Arian, la petite touche orange de par ses origines néerlandaises que l'on retrouve sur le logo. C'est par amour pour elle qu'il a eu envie de ce lieu de vie, en effet Patrick nous confie que Arian a eu des soucis de santé, la volonté de l'époux a été de la placer dans un contexte où sa « différence » puisse exister. Et toujours selon lui, « l'effet bénéfique est là ! ».

Qu'est-ce qu'il parle bien d'amour ce Patrick, le A de Atypic est là pour le prouver, vous l'aurez compris il fait également référence au prénom de sa moitié, et il en a tant à donner. Pour le gérant, tout est une question de différences et de cohésion : « même si mes clients discutent et ne sont pas forcément d'accord, l'important c'est qu'ils soient là dans leur diversité ». Il voit ces tables se constituer, des fois avec des personnes qui ne se connaissent pas en début de soirée, et pic à la main, c'est les arts de la table qui les cimentent.

D'autres passions viennent donner le ton de l'Atypic. Tout d'abord les arts plastiques sont représentés par des toiles de Yann Kempen dont Patrick a fait l'acquisition, ce qui prête à confusion et il s'en défend : « mes murs ne sont pas un lieu d'exposition, certains le croient mais c'est mes coups de cœur que j'accroche ». Deuxième violon d'Ingres du patron avec la musique, les concerts ont recommencé depuis peu avec un rythme d'un tous les quinze jours, et très vite les rendez-vous vont reprendre un rythme hebdomadaire. L'objectif est de donner l'opportunité à de nouveaux artistes de se produire, au delà du cercle des musiciens locaux : « je souhaite que ça soit des chanteurs, qui savent créer une ambiance ».

Et sur cet anniversaire pratiquement passé furtivement, à l'Atypic on est même surpris que ces quatre années soient déjà écoulées. Mais comme le souligne Patrick : « ce n'est pas vraiment une date importante, ce qui compte c'est chaque jour. Hier j'ai eu de nouvelles personnes, il est là l'essentiel ». Il vous reste quelques beaux jours en cette douceur d'automne pour apprécier la terrasse extérieure, et renouer avec ce monde d'après COVID, comme une occasion de « reprendre conscience des choses importantes », une vérité pas si atypique que ça.

X.V.

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