Depuis leur premier EP en 2018, les
morceaux se sont enchaînés, et la marque Venus VNR s'est révélée.
Laurène la définit comme de « la pop avec du
chien ». Elle explique que leur son, porté par des chants en
rap, serait l'expression d'une époque : « on se nourrit
de l'urbain, de ce qui se passe, ça permet un champ très large,
avec beaucoup de chose à dire ». Prenons quelques singles
comme exemple, dans « Ascenseur » on aborde avec
philosophie les hauts et les bas de la vie, « j'attends que ça
passe » nous parle des bons et mauvais côtés de la
procrastination et de la bonne étoile qui viendra un jour, enfin
dans « Pop porn » c'est certains côtés néfastes
d'Internet qui sont pointés du doigt. Des thèmes qui en somme
parlent au plus grand nombre d'entre nous, et dans lesquels les
interprètes tentent d'y mettre autant d'honnêteté que de recul.