Les Bono-Böz se reforment et retrouvent le chemin des concerts

17/06/2022

Être dans un groupe, c'est intégrer une famille, avec tout ce que ça implique de bons moments et d'autres plus difficiles. Et quand ce groupe est juste un duo, on est quasiment dans une relation de couple. C'est ce sentiment qui se dégage quand on écoute Dominique et Pascal parler de leur formation : les Bono-Böz. On a failli ne plus les entendre, car la dynamique créée, et des moments plus personnels, ont fait que les compères avaient décidé de ne plus monter sur scène ensemble. Mais heureusement, il paraît que le temps guéri quasiment tout, et qu'il ne faut jamais dire jamais. L'annonce de leur retour sur les réseaux sociaux a prouvé qu'il existe un engouement pour le groupe, et voilà nos amis motivés à se relancer.

Souvenez-vous, nous étions en septembre 2021, et un message sur les réseaux sociaux allait ébranler la scène locale : c'était la fin des Bono-Böz ! Plus de 80 commentaires ont succédé à cette publication, preuve de l'attachement du public pour la formation. Rétrospectivement, un commentaire trouve aujourd'hui un nouveau sens, celui de Dakota qui écrivait : « à très vite pour de nouvelles aventures musicales », le musicien ne savait pas à ce moment le rôle qu'il allait jouer pour le retour du groupe. C'est Pascal qui nous l'explique : « j'accompagnais Dakota à la guitare lors de concerts, et dernièrement nous étions Chez Jules et Madeleine au Clair de Lune, on a proposé le micro à Dominique », ce dernier complète l'anecdote : « il s'est passé quelque chose, on a repris nos automatismes, on s'est échangé un regard et c'était reparti ».


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Leur séparation était la somme de plusieurs facteurs, des moments difficiles dans leurs vies personnelles, et aussi le fait que les Bono-Böz aient dépassé le cap du simple groupe pratiqué par loisir. « C'est allé très loin, jusque se produire à Saint Saulve dans le cadre du festival A Travers Chants », Pascal reste encore aujourd'hui abasourdi par cette chance, même si il admet : « on tournait trop ». Pris dans ce tourbillon, le duo n'a pas su voir les tensions arriver, « on s'est disputé, et ça m'a terrassé », témoigne Dominique. A les voir aujourd'hui côte à côte parler de cette époque, ils ne tentent pas de l'effacer, mais plutôt d'en tirer une force pour continuer à avancer. Ainsi quand Pascal dit « on revient à ce que l'on sait faire », Dominique complète dans la foulée : « et ce que l'on aime faire ».

Justement qu'aimait-on chez eux ? La puissance de la voie de Dominique, la justesse du doigté de Pascal sur sa guitare, et ensemble une énergie débordante. Leurs compositions font également partie de l'équation de leur identité, avec des textes forts, près des enjeux de notre société, avec une volonté de vouloir défendre certaines causes. « Dominique est un bon raconteur d'histoires », confirme Pascal. A eux deux les idées et les compositions fusent, plus d'une trentaine à ce jour, de quoi assurer pleinement leurs futurs sets, et pourquoi pas relancer le chantier d'un disque. Mais pour ce faire, il faut relancer pleinement la machine, l'association qui permettait de financer le groupe a été arrêtée, quand ils parlent de nouveau départ ce n'est pas qu'une figure de style.

D'ailleurs, ce retour les amènent à regarder en arrière sur leurs débuts. Dominique qui répond à une annonce postée par Pascal, les premiers morceaux composés, et ce concert de lancement à l'occasion de la fête de la musique en 2017. « On avait de quoi durer soixante minutes, et ça a pris pendant près de trois heures», nous étions au Bistrot de Seb de la rue de Famars à Valenciennes, et sa co-gérante Julie s'en souvient très bien, à tel point qu'elle fait un parallèle avec le présent : « ils seront chez nous pour jouer ce 21 juin, je suis très heureuse qu'ils reviennent sur le lieu de leurs débuts ». Avant cette date, vous les retrouverez ce week-end dans le cadre des festivités organisées à la Barjo à Onnaing. Comme on dit, ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces, les Bono-Böz 2.0 sont forts de leurs expériences passées, bonnes ou mauvaises. Ainsi quand on leur pose la question de savoir si ils ont appris de leurs erreurs, c'est d'une seule voix qu'il répondent un grand « oui », avant de conclure « c'est même salvateur ».

X.V.  


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