« Des assistantes », c'est
ainsi que Nicolas Tourte appelait la quinzaine de participantes aux
ateliers. Pour lui l'intérêt principal de ces échanges était dans
la pédagogie et le participatif. L'artiste est animé par une
question : comment ça marche ? De la mécanique d'une
boite à musique à celle du cosmos, pour lui le sens se trouve dans
la compréhension. Ce savoir Nicolas le partage, et donne l'envie de
le prolonger. C'est ainsi que Dorothée Péry parle de ces ateliers
comme « différents car plus immersifs, c'est l'échange qui
était important ». Nicolas a apporté sa technique, ses
archives, ses outils et ses matériaux, avec l'objectif de les
transmettre : « quand elles se sont mises au travail
indépendamment c'est là que j'ai pu m'asseoir ».
Bernadette, une des fameuses assistantes, avait préparé un discours
écrit lors du vernissage, mais très vite elle est sortie de son
texte, comme portée par son expérience récemment acquise :
« on avançait chacune intuitivement, et Nicolas était
bienveillant ».