Pour preuve, ils se sont inscrits au
programme d'accompagnement de groupes Regards , un projet soutenu
conjointement par la MJC de St Saulve et la FLAC. « les
responsables ont identifié des lacunes dans notre configuration
scénique et nos interventions avec le public, des conseils qu'on a
appliqué ». Une remise en question comme une « baffe à
l'ego » selon Aymerick, à quoi Sarah répond qu'elle était
« nécessaire ».
En dépit de 9 années où le groupe est
identifié, et même apprécié, il subsiste des doutes :
« comme un syndrome de l'imposteur » nous dit le
guitariste. Une expression de cette envie de toujours tendre vers du
mieux, « il y encore une marche » une métaphore utilisée
par la chanteuse pour illustrer les défis à venir. Une philosophie
qui les pousse, mais des fois certaines réalités sont dures à
accepter : « surtout le fait de devoir constamment
convaincre que notre duo a sa place sur une grande scène »,
déplorent-ils.