Un dimanche dans la grande famille du Raismes Fest

15/09/2024

Le 8 septembre nous étions au Raismes Fest pour une journée dominicale lors de la grande messe du rock. Le festival est fort de sa réputation de rendez-vous convivial, mais au delà des mots il faut le vivre pour s'en rendre compte. Ainsi nous avons rencontrés spectateurs et spectatrices, membres de l'organisation, et artistes pour témoigner de cet esprit de cohésion qui règne lors de l'événement.

On arrive au Raismes Fest bien avant de passer les portes du château de la princesse d'Arenberg. En effet, en trouvant une place en face du collège de Raismes, il y a déjà un début d'ambiance qui s'installe. Les festivaliers se déplacent en petits groupes, pour ensuite être rejoints par des amis, quelques embrassades plus tard c'est en bande qu'on remonte l'allée vers le site du festival. 

A l'entrée, des irréductibles présents dès le samedi prennent une collation sur un matériel digne des spécialistes de la route, on vient de loin pour arriver dans le Nord, et rien n'est laissé au hasard pour apprécier son séjour. Il est bientôt midi, le second jour s'apprête à débuter, et chacun reprend ses marques sous le soleil de Raismes, les derniers réglages de balances sur la scène, et le premier groupe peut lancer les festivités.



On y retrouve nos amis locaux de The Mad Jackets, appelés à la dernière minute pour remplacer le gagnant du tremplin qui a dû annuler sa venue, ils sont prêts à assurer leur concert. Quelques échanges avec le public, des blagues partagées, le ton est donné, sur et devant la scène tout le monde est là pour vivre ensemble cette journée. 

De là les styles vont se succéder, prouvant que le Raismes Fest ne s'enferme pas dans un genre en particulier. On y retrouve du southern rock avec The Georgia Thunderbolts jusqu'au Punk Rock de Massive Wagon, en passant par le blues énergique de Thomas Frank Hopper, tout un éventail d'ambiances. C'est des pogos sur Cachemire, des moments où la technique est mise en avant avec Jelusick, ici les musiciens sont surtout des performers et connaissent la force du spectacle comme l'ont prouvé Sideburn ou D-A-D

Du rock, du heavy, du hard, mais aussi des références à d'autres styles, en effet, The Mad Jackets n'hésite pas à emprunter des paroles à NTM, Massive Wagons rend un hommage à leur façon à Bob Marley, et Cachemire électrise La nuit je mens de Bashung. Des preuves de l'ouverture d'esprit des artistes, à laquelle le public sait être réceptif.  

Au fil des rencontres que nous avons faites, nous demandions aux festivaliers de nous résumer l'esprit Raismes Fest, et à chaque fois la même réponse revenait : « c'est familial », disaient-ils sans se concerter. 

« Je viens même sans connaître un seul groupe, juste pour l'ambiance » d'après Michel qui fait le déplacement depuis l'Alsace. « Je connais tout le monde ici » nous dit Élise, 22 ans qui a fait sa première édition à 15. « Ce que j'aime ici c'est de pouvoir discuter avec beaucoup de personnes » témoigne un autre Michel venu du Pas de Calais. « Il y a le Hellfest, le Graspop, et le Raismes Fest sur ma tournée des festivals. J'y viens depuis 2017, pour son côté taille humaine », selon Denis le normand avant le concert de D-A-D.  

Un brassage qui reflète aussi la volonté de l'équipe en charge qui s'implique à entretenir cet esprit, « on est là pour le public, il est à lui le festival », une philosophie appliquée par Bertrand, speaker et « amateur de jeux de mots pourris assumés ». 

Ainsi, quand on voit dans la foule Philippe Delory, à la tête de l'organisation, qui prend le temps d'écouter quelques notes, sac à dos sur les épaules et sourire aux lèvres, on se réjouit pour lui du travail accompli qui sait fédérer. D'ailleurs le chanteur de Cachemire a tout compris à l'esprit Raismes Fest, lui qui aime dire que « le public c'est la famille ». 

Nous étions heureux de pouvoir vivre ce dimanche au Raismes Fest, où les vibrations venaient aussi bien de la scène que des cœurs de tous ceux qui y étaient.

X.V.



Pour sa première exposition après son inauguration officielle, la Barjo a fait appel à des habitués du tiers-lieu de Onnaing, en l'occurrence le collectif De Plume et d'Encre. C'est à l'occasion du week-end des journées du patrimoine que l'ensemble d'artistes réuni par Patrice Vannicatte présentera des œuvres aux techniques variées. Pour...

Lorsque le Ch'ti Breizh première édition s'est conclu, on savait que le « kenavo » n'était qu'un au revoir. En effet, les organisateurs ont réussi à toucher le public lors de la manifestation qui rassemble les nordistes et bretons, et la promesse était faite que le festival reviendrait. Un an plus tard, Hergnies sera donc à nouveau le point...