Un tissu parfumé de guitare et d'émotions avec Mathilde Kaori

15/02/2024

A l'occasion de sa première scène à Valenciennes, la musicienne Mathilde Kaori a choisi Valexplorer pour se présenter. Auteure-compositrice et interprète, celle qui manie la guitare comme les mots n'a pas laissé insensible votre média culturel. Elle est de ces artistes qui savent jouer des extrêmes, à la fois fragile et forte, jouant sur l'introspection et le partage, elle devient entière en conjuguant tous ces aspects. Faisons un tour dans le manège de cette prof & artiste avec son concert à l'espace Pierre Richard ou elle attaque un nouveau jour face à vous public valenciennois.

Photo: © Timothée Jacob
Photo: © Timothée Jacob

« Curieuse du monde et amoureuse des mots », c'est par cette définition que Mathilde Kaori se décrit sur ses réseaux sociaux. Kaori est son deuxième prénom, et c'est le nom de scène qu'elle a choisi, l'étymologie renvoie à une définition riche de poésie : « tissu parfumé » en japonais. On tient déjà là une piste pour comprendre l'artiste et ses multiples facettes, le tissu et le parfum demandent plusieurs sens pour les apprécier, la vue et le toucher pour l'un, et l'odorat pour l'autre. 

C'est en jouant avec les combinaisons que Mathilde se présente au monde, à l'instar de la pratique de son instrument avec lequel elle accompagne des mots habiles, le tout lié à une interprétation remarquable. Toute une somme qui s'exprime lors de ses concerts, lorsqu'elle est seule sur scène son jeu de guitare donne l'illusion qu'elle devient un orchestre à elle-même, et ses textes s'envolent grâce à une voix juste, jusque dans l'exercice compliqué du fredonnement.



« Je ne suis pas chanteuse, je chante mes chansons »

Selon ses termes, « je ne suis pas chanteuse, je chante mes chansons ». Une précision qui l'a met dans une catégorie d'interprètes qui vivent les émotions qu'ils transmettent. Et pourtant, il lui a fallu du travail pour arriver à ce résultat, « ça n'a pas été évident à mes débuts il y a 6 ans à Paris ». Elle nous parle d'une rencontre décisive, avec une référence de la maîtrise de l'instrument et de la chaleur humaine en la personne de Ibrahim Maalouf, « j'étais impressionnée par son rapport au public ». 

Depuis elle s'est forgée à l'exercice, notamment en devenant lauréate d'un concours de chanson en 2020 avec le titre « Confiné.e avec toi ». « Ce fut une étape déterminante, ce prix était celui des autres candidats, être reconnue par ses pairs est la plus belle des récompense ». De là, une mécanique s'est enclenchée qui a mené à l'enregistrement de son EP intitulé « Le Manège ». Une pochette riche de symboles, avec un personnage qu'elle s'est créée se tenant devant un rideau prêt à se lever, « le manège de la vie, j'ai voulu intriguer, pour mon prochain album en préparation je serai plus dans le naturel ».

Photo: © Ghislène Gouraïb
Photo: © Ghislène Gouraïb

C'est que Mathilde Kaori n'a pas besoin d'artifices. Tout l'inspire, de son quotidien et ses émotions, à son métier d'enseignante au conservatoire de Valenciennes, elle trouve les mots à mettre en musique, « ce sont des photographies de sentiments ». 

Sa méthode de travail consiste à saisir la poésie, avant d'y poser les notes, cela dit elle insiste sur le rapport qu'elle a avec sa guitare, « c'est une pratique exigeante mais aussi quelque chose d'organique ». De l'instrument à cordes, elle en tire des sonorités aux influences jazz, pop, mais aussi baroque, « c'est un style et une époque qui exprimaient les passions ». Une recette aux multiples ingrédients, une potion magique pour laquelle « je ne me pose pas trop de questions, c'est globalement très spontané, avec la sincérité qui en ressort ».

Mathilde prépare son album, et d'ici là elle cumule les dates dont le concert du 18 février à l'espace Pierre Richard, sa première sur Valenciennes. Elle se présentera dans une formule accompagnée d'un batteur, un bassiste et un guitariste. Le valenciennois est un territoire qu'elle connaît, car en dépit d'être originaire de Orléans, elle garde des attaches dans le denaisis d'où sont ses grands-parents. On souhaite à Mathilde de se faire agréablement remarquer et que le réseau local sache l'identifier comme un des talents de la région, pour qu'elle revienne dans les pages de Valexplorer à l'occasion de futures actualités.

X.V



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